La surveillance renforcée de la rage implique une surveillance active, mais intègre également des efforts particuliers pour répondre aux besoins de gestion spécifiques de la maladie. Souvent, celles-ci ont été appliquées pour fournir suffisamment de portée d’échantillonnage et d’intensité afin d’adopter des décisions plus éclairées dans l’atteinte des objectifs en vue de combattre et d’éliminer la rage. Pour des exemples, voir l’échantillonnage des chauves-souris (voir ici) ou mésocarnivores sauvages (pour la définition voir ici) comme les ratons laveurs et les renards dans les zones adjacentes à la vaccination contre la rage par voie orale (ORV) zones.
En règle générale, une telle surveillance accrue est effectuée dans les 80 km des zones ORV en vue d’empêcher la propagation à de nouvelles zones aux États-Unis contre la rage du raton laveur. La surveillance renforcée de la rage inclut les types suivants d’échantillons prélevés sur des méso-carnivores libres, sans aucun antécédent d’exposition connue aux hommes ou aux animaux domestiques : 1) les animaux portés à l’attention des biologistes de terrain locaux, ou recueillis par les coopérateurs du programme (p. ex., des fonctionnaires municipaux, vétérinaires, policiers, etc., ayant des comportements inhabituels évoquant la rage, qui ont généralement la plus forte prévalence de la rage (chez les animaux non impliqués dans les événements de l’exposition humaine) ; 2) les animaux tués sur le bitume ; 3) les animaux capturés vivants au cours d’un suivi ORV, avec des lésions importantes ou des comportements suggestifs de la rage ; 4) la collecte ciblée d’échantillons de la surveillance des animaux recueillis autour d’une nouvelle approche potentielle de la rage ; et 5) les animaux nuisibles occasionnels pris au piège dans les zones d’habitation humaine denses. Une surveillance accrue dans cet exemple représente un complément à une surveillance fondée sur l’exposition passive de la rage pour protéger la santé publique.