L’analyse épidémiologique est importante pour comprendre les dynamiques spatiales et temporelles ; quant à la détermination des tendances par espèces (y compris l’espèce humaine) et des variantes du virus de la rage (si une caractérisation antigénique ou génétique peut être effectuée), elle constitue la base d’élaboration de programmes d’intervention prospectifs [voir les études de casici].
Les données épidémiologiques éclairent les décisions de politique d’une manière fondée sur les preuves en permettant d’identifier les facteurs de risque de maladie et les moyens d’assurer l’efficacité maximale de la prévention, de la lutte et de l’éradication de la maladie [voir des exemples ici].
Les tendances épidémiologiques renseignent sur la propagation du virus et l’établissement potentiel de variantes dans de nouvelles espèces hôtes par transmission interspécifique. Ces données peuvent constituer la base d’une modélisation prédictive de la rage. L’analyse des cas de rage, prise isolément, ne donne que des informations limitées sur l’épidémiologie de la maladie. Il peut être utile d’y inclure les résultats négatifs, afin d’identifier les lacunes temporelles et régionales dans la surveillance de la rage.